Luberon – Etape 5 – L’étang de La Bonde à Manosque

Mercredi 19/07, 5^ème étape, on se lève à l’heure prévue, et avant de réveiller les enfants nous avançons au maximum le démontage du camp. A 8h on les réveille et on arrive à partir à 9h15 environ. On se trouve super fort !!!!

N’empêche que les cyclos rencontrés hier, on les voit partir à 8h sur leurs vélos. Certes sans enfants en « bas » âges mais tout de même.

Du coup notre itinéraire n’est pas précis, on a vu que la Tour d’Aîgues était sympa alors on y va. C’est à peu prêt sur la route d’un camping municipal repéré sur l’appli GPS.

On s’arrête dans ce village, et faisons les provisions du midi et on continue la route vers Mirabeau et son magnifique château (qu’on ne peut pas visiter … groumph).

Pour aller Mirabeau, il y a 2 routes, on décide (en fait Damien décide) de prendre celle pour les cyclotouristes. Sauf qu’en fait, on tombe sur des dénivelés de dingue qui nous font rebrousser chemin au bout d’un kilomètre car pour le coup on est hyper fatigué (déjà). Superbe kilomètre de descente ! On apprendra plus tard qu’en fait on suivait un itinéraire classé ROUGE en difficulté.

La seconde route fini aussi par monter mais moins raide (5 à 8 %). Damien a dû pousser Emily une fois avec Soline aux encouragements « On met les mains en l’air allez, allez ! ». Oui oui la chanson est récurrente avec Soline !

A Mirabeau, il fait très chaud, nos gourdes sont à sec, et la priorité avant de se poser pour manger est de trouver de quoi les remplir. La « mini » épicerie n’a que de l’eau chaude, mais nous indique les toilettes publiques qui seront finalement fermées à clés et à notre retour vers l’épicerie, une dame très gentille qui a entendu notre petite galère de liquide par sa fenêtre est descendue avec une bouteille de jus frais et d’eau fraîche. Merci à cette gentille dame !!

D’autres passants, intrigués par nos vélos, discutent avec nous et nous indiquent où nous poser !!

A 14h, Damien téléphone au camping repéré sur l’appli et on apprend qu’il est fermé depuis 2 ans. On DEPRIME !

Car après plusieurs coups de fils il nous reste soit le camping sauvage à Corbières à côté du parc Animalier, soit Manosque au camping.

A ce moment-là il reste donc soit 19 kilomètres (Corbières) ou 29 kilomètres (Manosque)… mais la route promet d’être moins accidentée.

Du coup on ne traine pas car l’un ou l’autre c’est une arrivée tardive assurée.

Finalement on avance super bien et on arrive à Corbière à 16h00. On se pose au Snack pour déguster glace et boisson fraîche. On appelle le camping de Manosque pour savoir s’ils ont de la place, et OUIIIII ! Donc on fonce (à 13-15 km/h soyons précis)

On arrive à 19h00 au camping après 47 km, et à la réception au moins 6 personnes intrigués par les vélos nous posent des questions alors qu’on dégouline, achevés par l’ultime côte du camping.

En nous rendant à l’emplacement, on se fait attraper par les cyclos de la veille qui réalisent aussi le tour du Lubéron et qui étaient parti à 8h mais qui ont emprunté un autre chemin. Ils étaient arrivés à midi ! Précisons quand même qu’ils roulent non chargés, avec une voiture d’intendance qui leur apportent le pique-nique et les affaires de camping.

Comme on avait oublié de faire le plein de la bonbonne pour le réchaud et bien on a commandé des pizzas et en attendant le repas du soir nous avons discuté avec eux et ils nous apprirent beaucoup de choses que l’on mettra à profit dans les étapes suivantes pour les itinéraires et les étapes.

On est un peu en mode à l’arrache finalement car chaque matin nous n’avions pas réellement d’idée précise sur l’hébergement qu’on prendrait.

Nous réalisons finalement 2 jours sur Manosque pour voir la ville récupérer et aller au parc animalier promis aux enfants.

Nous repartirons vers Forcalquier … puis on verra !