Semaine 12 : de Vilusi à Podgorica
Lundi 16 juillet, nous partons bien reposés de la maison de Vilusi. Le propriétaire, très sympa, nous a donné plein de conseils par Whatsapp pour la suite de notre itinéraire. Nous prenons une route principale du Monténégro, équivalent à une nationale. Il y a pas mal de circulation mais ils font attention à nous. La route descend en plus, nous passons de 1000 mètres à environ 600 mètres d’altitude. Nous réalisons donc très rapidement les 40 km jusqu’à l’entrée de Niksic. Nous passons à côté d’un joli lac avant d’arriver en bas de la descente, où Petar (Warmshowers) nous attend. Il ne peut pas nous accueillir mais nous avait proposé de se rencontrer et passer un moment ensemble. Nous n’avions pas pu fixer de rendez-vous, il nous a donc attendu à l’entrée de la ville pour être sûr de nous croiser.
Il nous conseille d’abord d’aller au bord d’un autre lac, près de Niksic, car il pleut actuellement sur la ville. Apparemment, il y pleut très souvent vers midi, mais ça ne dure pas. Nous y prenons le repas à l’ombre et les enfants sont contents de pouvoir se baigner.
Nous partons ensuite en ville. Nous avons besoin de faire un bon plein de course et un retrait d’argent, nous attendions depuis 50 km d’arriver ici 😀 Petar sera notre guide pendant tout ce temps et nous accompagnera jusqu’à un petit camping au bord d’une rivière. Le cadre est très sympa mais le confort très rudimentaire (douches froides, toilettes uniquement si le restaurant est ouvert…) et nous sommes les seuls campeurs. Quant au prix, nous donnons ce que nous voulons !
Petar passera la soirée avec nous et nous apprendra beaucoup de choses sur le Monténégro. Il fait partie de la nouvelle génération qui ose quitter le pays et les jeunes de son âge partent travailler à l’étranger. Il est ingénieur et en Allemagne, il peut gagner facilement 3 fois le salaire du Monténégro. Le salaire ici est très faible et il est difficile pour un ingénieur d’espérer gagner plus de 600 euros par mois. Il préfère donc travailler moins longtemps à l’étranger et revenir profiter du Monténégro après.
Nous nous réveillons sous la pluie le mardi matin. Nous n’avions plus assez de connexion internet depuis quelques jours pour arriver à regarder la météo, c’est donc une mauvaise surprise. L’étape que nous devons réaliser est vraiment très difficile. Nous devons remonter jusqu’à 1400 mètres d’altitude, pendant 20 km… Nous estimons que ça sera déjà assez difficile pour ne pas en plus devoir passer la journée sous la pluie. Surtout qu’ils annoncent du beau temps pour le lendemain ! Nous décidons du coup de passer une nuit de plus au camping.
La journée se passe tranquillement entre le restaurant du camping à midi, école des enfants, jeux et petit dessin animé…
Le soir, Petar nous rejoindra et passera un bout de soirée avec nous.
Le mercredi, nous nous réveillons tôt pour affronter la grosse étape. Nous partons donc pour 20 km de montée, en espérant rejoindre Zabljak (prononcez Jabiak) en 3 jours. Nous devons monter à 1400m pour ensuite redescendre et rejoindre un village (Savnic).
A midi, nous faisons une pause dans un resto. Au moins nous sommes à l’ombre et le repas nous donnera des forces. Comme toujours au Monténégro, le choix n’est pas très varié, les viandes sont fumées et ce n’est pas extraordinaire.
Après la pause, nous croisons un couple de voyageurs à vélo polonais. Nous discutons un peu. Ils viennent de Zabljak et nous indiquent que ça monte encore sur « quelques » km (oui, 9 !)
Après 14 km de montée, on tente le stop. Et ça marche ! Après quelques minutes, un camion s’arrête. Nous n’y croyons pas ! Nous ne pensions pas réellement qu’on pourrait trouver quelqu’un pour nous charger tous les 4 avec toutes nos affaires. Nous demandons à être déposés en haut de la côte mais le chauffeur va jusqu’à Zabljak et nous déposera au Black Lake, notre destination finale 🙂 On n’en espérait pas tant et du coup, on gagne 2 jours sur le planning. Sur le camion, il transportait 2 bateaux… et 2 pinos maintenant !
Il nous dépose à l’entrée du parc national du Durmitor. L’occasion d’apprendre que l’entrée du parc est à 3 euros pour les adultes et que le tour du lac peut se faire à pieds mais pas à vélo.
Nous montons ensuite jusqu’au camping, situé sur les hauteurs du lac. Il n’est pas cher (7 euros par nuit pour nous 4) et ressemble à un grand champ avec un bloc sanitaire, mais avec une magnifique vue sur les montagnes. Nous y trouvons énormément de randonneurs, des voyageurs de toutes nationalités, beaucoup de tentes, plusieurs vans et quelques campings cars. Nous croisons aussi des français pour la première fois depuis longtemps.
Le soir, la température descend à 12 degrés. Nous sommes définitivement dans les montagnes… et j’ai froid 😀
Jeudi matin, nous sommes réveillés par la pluie et de grosses rafales de vent. Nous avions déposé notre lessive sur la rambarde la veille (ayant oublié notre fil à linge dans un camping…) et je me retrouve donc à ramasser tout notre linge éparpillé tout autour de la tente, sous le regard amusé de quelques autres campeurs.
La journée sera grise et fraiche. Nous n’avons plus l’habitude et gardons nos polaires et coupe vents une bonne partie de la journée.
Nous partons en fin de matinée pour faire le tour du Black Lake à pieds. C’est une petite randonnée de 4 km, très agréable. Le lac est très beau, même si nous trouvons un peu dommage que les sommets qui l’entourent soient dans les nuages. Certains courageux s’y baignent. Il y a des explications intéressantes sur les arbres et animaux du parc du Durmitor. Comme nous sommes partis directement du camping et avons emprunté un petit chemin au lieu de l’entrée principale, personne ne nous a réclamé le paiement de l’accès au parc.
Le parc du Durmitor est vraiment un bonheur pour les randonneurs, qui peuvent partir plusieurs jours et y camper. Ils sont d’ailleurs très nombreux, de toutes nationalité.
L’après-midi, nous restons tranquillement au camping et prévoyons notre itinéraire de retour vers le sud du Monténégro.
Vendredi 20, nous prenons les vélos pour aller visiter le Canyon de la Tara. Nous avons 10 km de vélo pour rejoindre le point de vue de Curevac, qui surplombe la rivière Tara à plus de 1600 mètre d’altitude. La route monte pas mal pour y arriver mais elle est agréable. Nous arrivons ensuite à l’entrée du parc. Il y a un parking et un petit bar et nous devons régler les 3 euros d’entrée au parc. Nous avons un kilomètre à parcourir jusqu’au point de vue, sur un petit sentier plein de cailloux. La vue est de suite très impressionnante, surtout quand on a des enfants à surveiller car nous passons rapidement à côté de la falaise et il n’y a aucune barrière. Juste un vide de plus de 1000 m à côté de nous. Mais c’est magnifique ! Sur le chemin, nous croisons plein de français. A croire que tous les français viennent dans le nord du Monténégro 🙂 Ca parle français de tous les côtés, on n’a plus l’habitude. Nous arrivons ensuite au point de vue et c’est absolument sublime. Nous avons une vue des deux côtés sur la rivière en contrebas. On adore.
Nous reprenons ensuite la direction de Zabljak, dans le but de faire des courses puis de commencer la route en direction de Podgorica. Quand nous arrivons dans la ville, nous croisons Aubin et Hélène (aVANtures) et discutons voyages 🙂 Ils ont fait un long périple en Van aménagé et sont sur le chemin du retour.
Nous faisons ensuite des réserves pour la suite du périple car nous allons de nouveau passer dans des zones peu peuplées…
A Zabljak, nous sommes interpellés par le propriétaire d’un camping qui nous propose de venir chez lui pour 5 euros par nuit. C’est sur notre route et nous réalisons qu’il est déjà assez tard et que nous ne pourrons pas aller beaucoup plus loin de toute façon. Nous faisons juste une escale à la pharmacie avant. Ici, les pharmacies vendent plus de jouets pour enfants que de médicaments, c’est étrange… J’achète du fer et des vitamines car une amie m’a interpellée sur le fait que mon état de fatigue faisait penser à de l’anémie. Nous avons de mal à nous nourrir de manière diversifiée ici et je n’aime pas du tout leur viande donc c’est possible et les compléments seront certainement plus simples que de varier l’alimentation pour compenser la carence…
Nous arrivons ensuite péniblement au camping qui est perché tout en haut d’une côte bien raide. Juste avant la dernière côte, se trouve un autre camping avec jeux pour enfants. Ca fait un moment qu’ils n’en ont pas eus donc cela nous tente bien et nous faisons comprendre au propriétaire du camping que nous hésitons avec l’autre qui a des jeux. Sa réponse “pas de problème, j’ai des jeux tous neufs, je vous les monte demain matin comme ça vous aurez des jeux” (dans un anglais très approximatif). Autant dire tout de suite que nous n’avons jamais vu les jeux 😀 Nous nous trouvons maintenant de l’autre côté du Black Lake.
Le samedi, nous commençons par l’école avant de partir en direction de Podgorica, la capitale du Monténégro, que nous espérons rejoindre en 2 étapes. Nous devons d’abord descendre (mais c’est tellement bosselé que la descente n’est pas si flagrante) puis remonter à 1600 mètres avant de redescendre à Podgorica à environ 80 mètres d’altitude.
Nous nous arrêtons dans une petite épicerie ou nous ne trouverons pas grand chose, à part des kinder surprise, qui feront le bonheur des enfants.
Après plus de 30 kilomètres, nous attaquons la montée bien raide de 14 kilomètres, dans le but d’en faire une partie ce soir et le reste le lendemain matin. Nous nous arrêtons dans la montée et rencontrons Tamara et sa famille, à qui nous demandons de l’eau. Ils nous proposent de nous assoir et nous offre du jus de fruit et du café, en plus d’eau bien fraiche. Tamara étudie à Podgarica, elle veut devenir avocate. Elle contraste avec les autres monténégrins que nous avons rencontrés par son look très coquet, ses faux ongles et son iphone. Elle nous fait d’ailleurs comprendre qu’elle ne passera pas ses deux mois de vacances avec ses parents dans cette maison sans eau courante, sans toilettes et sans internet. Elle est super gentille avec nous et aux petits soins avec les enfants. Nous tendons quelques perches pour planter la tente mais ça ne prend pas. Il est un peu tôt de toute façon et ce serait bien que nous montions un peu plus.
Quand nous reprenons la route, le temps se couvre et nous sentons quelques gouttes. La montée est très difficile et les premières personnes que nous rencontrons ne peuvent pas nous laisser planter la tente car il y a trop de serpent, ce serait trop dangereux. Rassurant… Je commence à me tracasser mais Damien garde espoir pour 2 ! Nous arrivons finalement à un champ qu’un couple est en train de faucher. Nous demandons si nous pouvons nous y installer. Ils acceptent et nous dirigent vers un autre champ à côté de leur habitation, juste à côté des poules, en nous indiquant que nous n’aurons pas de serpents ici. Ouf ! Nous plantons la tente juste avant la pluie.
Dimanche 22 juillet, nous partons assez tôt pour une très grosse journée. Nous devons monter encore environ 6 km pour arriver jusqu’à 1600 mètres d’altitude et nous avons ensuite une belle descente pendant environ 30 km, avant de remonter sur quelques km et d’ensuite redescendre jusqu’à Podgorica, le tout pour une étape de plus de 80 km. Enfin, ça, c’est la théorie en regardant le profil de dénivelé. Et nous visons donc un record d’étape 😉
Quelques mètres après le départ, nous croisons Yalcin, un voyageur à vélo turc, qui a planté sa tente pas loin de nous. Nous entamons ensuite la montée, qui se fait plus facilement que ce que nous redoutions et nous donne une belle vue sur l’endroit où nous avons dormi. La descente est ensuite raide mais nous offre des vues magnifiques ! Nous y voyons un serpent vivant, le premier au Monténégro. Nous étions sur nos gardes depuis le début du voyage car nous savions qu’il y en a beaucoup ici, mais nous n’en avions vu que quelques uns, morts sur le bord de la route. Faut dire qu’on évite les endroits à risque aussi…
Nous arrivons ensuite sur une route bien cassante qui, même si elle descend globalement, fait beaucoup de petite bosses et nous épuise. Nous ne voyons en plus aucune habitation, à part de l’autre côté du précipice et nous demandons comment trouver de l’eau pour cuisiner. Nous avons roulé plus de 30 km en croisant uniquement quelques voitures et cela fait bien longtemps que nous n’avons pas vu de maison… Damien fait donc le plein de la poche à eau en filtrant l’eau d’un ruisseau, pas rassuré à l’idée des bêtes qu’il pourrait y croiser. Nous voilà prêts à cuisiner nos pâtes mais maintenant, il reste à trouver de l’ombre, autre difficulté du jour…
Finalement, nous entamons la montée de plus de 3 km et constatons qu’il y a un restaurant au croisement. Nous estimons l’avoir bien mérité et décidons de rouler jusque là. Tant pis pour l’eau filtrée pour rien. La côte est encore plus difficile que prévu, avec des passage à 10 % et nous sommes bien contents de nous poser dans ce resto.
Une fois de plus, ce n’est pas de la grande cuisine, mais ça nous donne des forces. Un groupe de motard français nous renseigne sur la route jusqu’à Podgorica et nous averti qu’il y a des tunnels non éclairés. Nous en profitons pour réserver une location sur Booking, qui nous aidera à tenir jusqu’à Podgorica et nous permettra de bien nous reposer. Nous décidons d’y rester 2 jours car ils annoncent beaucoup d’orage le lendemain, et c’est toujours moins désagréable quand on a un toit…
Nous repartons donc pour plus de 50 km. Le début descend bien, nous enchainons 3 tunnels, non éclairés en effet, lorsqu’à la sortie du 3ème tunnel, un chauffeur nous interpelle en nous demandant si on va à Podgorica et nous montre l’arrière de son camion ! Nous nous arrêtons et il nous fait comprendre qu’il peut nous charger et nous y emmener. Ca c’est fort ! Nous n’avons rien demandé et on nous propose spontanément de monter 🙂 Nous hésitons (enfin, Damien hésite !), il y a un record à la clé quand-même ! Mais Milovan nous fait comprendre qu’il y a beaucoup de tunnels et que c’est assez dangereux. Nous décidons donc de monter et continuons en camion. La route est en effet très impressionnante, elle est assez étroite, se trouve dans des gorges et c’est un enchaînement interminable de tunnels, dont certains non éclairés sont en montée (ben oui, ça descendait pas tout le temps en fait…) Nous sommes donc ravis de faire ce trajet en camion et très reconnaissants que ce gentil monsieur ait été mis sur notre route. Il nous laisse à 13 km de Podgorica, mais le reste de la route est plat et la route n’est plus dangereuse.
Après un petit arrêt au supermarché, où les enfants seront heureux de retrouver des jouets (le No man’s land du Monténégro était un peu long pour eux), nous arrivons à l’appartement, très confortable. Pas de record aujourd’hui mais malgré tout, une belle étape de 54 km et une belle rencontre.
Merci, vous passez dans des endroits magnifiques et j’ai beaucoup de plaisir à lire vos commentaires. Expérience humaine géniale! Profitez en, les petits ont une mine resplendissante. Bisous voyageurs plein de tendresse.
Merci beaucoup Véronique. Bisous de nous 4.
Les paysages sont vraiment magnifiques. De quoi rêver. Cela donne envie d’aller au Monténégro mais…. pas en vélo . Franchement je suis admiratif de vos performances pour grimper de tels dénivelés avec vos deux loulous.
Il faut du courage et de la persévérance surtout quand on voit que les orages vous poursuivent.
Je ne sais pas comment tu fais , Emilie, pour réussir à nous donner tous ces détails chaque jour avec autant de précision. Du coup on a presque l’impression d’être avec vous ( sans les efforts ni les aléas bien sur) Bravo à toi pour ces récits vivants et passionnants.
On vous embrasse. Continuez à nous faire rêver
Merci beaucoup pour ce gentil commentaire. Ce n’est pas évident à raconter par écrit et j’ai parfois peur que ce soit un peu lourd à la lecture. Apparemment, ce n’est pas le cas et ça me fait plaisir de voir que les articles sont appréciés 🙂
Bisous de nous 4.
Quel régal de vous lire… encore merci de prendre tout ce temps pour nous faire partager : descriptions, émotions, rencontres… De tout coeur avec vous, bisous
Merci beaucoup Thérèse 🙂 Contente de voir que les articles sont appréciés. Bisous.
Salut la famille,
Nous sommes sur vos traces, en chemin inverse avec notre camper et nous sommes d autant plus admiratifs de votre engagement. Les paysages sont effectivement magnifiques et votre carte nous aide bien. Pépin souhaite savoir si vous avez vu des poissons et si vous avez trouvé du matériel de pêche? Gédéon remet son grand bonjour à Hugo et espère qu il va bien.
Photo pas encore chargée, mais nous n oublions pas de vous l envoyer.
Mollets et chambres à air gonflés à bloc pour la suite de votre périple…. comptez sur nous pour charger vos acolytes si nous en croisons en cours de route! Gros bisou à tous les 4. Élise, JeanlSebastien, Gédéon, Pépin, Archimède
Merci pour votre message 🙂 Je viens de publier le dernier article qui parle de vous 😉
Pour Pépin : non, nous n’avons pas encore vu de poisson ni trouvé de matériel de pêche mais nous n’avons passé qu’une soirée au bord de la mer et nous n’y retournerons probablement pas avant la Grèce. On s’occupera donc de trouver ça là bas car on a bien envie d’essayer 🙂
Bonjour à Gédéon de la part d’Hugo qui était très content de voir son message. Il va bien et il espère que toi aussi.
Bonne route à vous. On va suivre votre blog et on espère se revoir en Belgique.
Gros bisous de nous 4.
Quel périple ! Nous sommes rassurés de voir que tu as repris un peu de poils de la bête, Emilie… Le dernier épisode nous a laissé en haleine ! C’est 10000X mieux que « plus belle la vie » et autres âneries . 😉
Paysages à couper le souffle (il faut dire que ça a l’air de monter pas mal..) et toujours cette prose qui donne envie d’y être !
Nous attendons tous le prochain épisode de « more beautifull the life with the cyclomondistes « .
Bises de nous 5
(et merci pour la carte qui trône à coté des autres sur le frigo !)
Oh merci beaucoup 🙂 Ca me fait vraiment plaisir et me motive encore plus pour les articles.
Bisous à vous 5.
Bonsoir la famille
Nous sommes toujours à vos cotés, nous appuyons sur les pédales avec vous avec nos 68ans, merci des beaux récits, des belles photos, quelle belle aventure, continuez à nous faire rever
Bien amicalement
Dominique Annie Lebas (Camping-cariste de Venise)
Magnifique reportage photo… nous situons mieux le Monténégro désormais.
Quel journal ! Quel travail aussi !
Un grand merci de nous faire vivre au quotidien votre périple avec autant d’enthousiasme, de réalisme, de découragement qqfois mais vous savez toujours rebondir. Votre sourire en est témoin … (la dent ď Hugo repousse…)
Nous avons beaucoup de plaisir à vous lire et nous attendons même le petit « clin d’oeil » des « Cyclomondistes » sur notre boîte mail. Nous voyageons nous aussi avec vous et cela nous permet même de réviser notre géographie quelque peu oubliée. Quelle remise à jour !
De gros bisous de nous 2
Les tata et tonton Breizh