Semaine 21 : d’Athènes à Perivolos (Santorin)

Lundi 17 septembre, nous partons vers Le Pirée, dans un autre appartement en attendant notre bateau de jeudi. La route n’est pas très agréable, il y a beaucoup de circulation et nous nous retrouvons un moment sur la voie du Tramway, avec un petit stress de le voir arriver derrière nous. Ce sont mes premiers coups de pédale depuis quelques jours mais c’est assez plat et facile, donc tout va bien.

Notre nouvel appartement est grand et assez confortable et a le grand avantage d’être proche du port. Nous partons découvrir les environs, avant de passer une soirée tranquille à l’appartement.  

Le lendemain, nous partons nous promener à Athènes et faisons quelques boutiques. Nous faisons une belle promenade à pieds et en transports en commun.

Mercredi, nous retournons à Athènes pour aller au musée des enfants. Nous n’avions pas eu l’occasion d’y aller jusqu’à maintenant car il n’est pas ouvert tous les jours… Mais nous jouons un peu les prolongations dans cette ville et ressentons le besoin de faire quelque chose de différent pour le dernier jour. On se rend compte qu’on aime de moins en moins rester très longtemps au même endroit et l’envie de bouger est de plus en plus présente.

Le musée des enfants n’a de musée que le nom… Il s’agit plutôt d’un espace de jeux, avec quelques expositions, que nous n’aurons pas l’occasion de voir car elles sont utilisée pour un tournage. Mais les enfants apprécient l’endroit et s’amusent bien avec tous ces jeux et passent un bon moment.

Nous repassons par le centre d’Athènes, où nous admirons les oeuvres d’un artiste, qui réalise de jolis tableaux en quelques minutes avec ses bombes de peinture. On regrette un peu de ne pas avoir de place pour en ramener un.

Le jeudi, nous nous réveillons à 5h30 pour un départ à 6h pour le port. Nous arrivons bien à l’avance, le bateau ne part qu’à 7h30, mais il y a déjà énormément de monde. Nous passons en priorité grâce aux vélos, que nous pouvons faire embarquer avant les voitures. Cette fois, on nous demande de ne pas les attacher ensemble car il faudra les bouger lors des autres arrêts (Naxo, Paros puis Santorin). Damien prévoit donc de descendre à chaque fois car le fait qu’ils soient déplacés par d’autres personnes ne nous rassure pas trop…

Nous montons ensuite au 6ème étage (oui, oui, le ferry est vraiment immense !), où nous trouvons une grande salle avec tables et chaises. Nous nous installons juste en face de l’escalier, à côté des jeux pour enfants, à la dernière table libre de tout le bateau. Les suivants devront aller sur le pont ou dehors, heureusement qu’on était en avance.

Le trajet dure environ 7 heures et passe finalement assez rapidement. Les enfants jouent, trouvent des copains et s’occupent bien.

Nous arrivons à Santorin vers 14 heures et attendons tous entassés l’arrêt du bateau. Nous sommes nombreux mais ça ne perturbe pas Soline qui s’endort avant même qu’on soit arrivé. La porte du ferry s’ouvre face à une falaise, ça donne le ton directement. Il y a énormément de monde à la sortie du bateau et c’est un flot ininterrompu de camions, voitures et cars qui s’élancent dans les lacets pour sortir du port. Nous attendons que cela se calme avant de nous lancer à notre tour. Nous avons 300 mètres de dénivelé, sur 3,5 km de lacets. Le début est un peu raide… Damien m’aide, j’ai un peu peur de me faire mal mais nous avançons finalement assez bien. Nous croisons tout de même pas mal de cars et camion et comprenons vite qu’ici, la priorité est au plus gros. Autant dire qu’on a intérêt à laisser passer ! Mais la vue sur la caldeira est très belle. Nous découvrons le volcan pour la première fois et nous admirons les villages blancs perchés à flanc de falaise.

Après les 7 lacets, nous avons de la descente jusqu’à notre hôtel, à Périvolos, où nous laisserons les vélos pour toute la semaine car l’île n’est pas vraiment adaptée au cyclisme. Nous traversons le premier village blanc à vélo et le charme opère de suite. On adore ! Surtout en descente 🙂

Nous arrivons à l’hôtel à 17h30. Il est blanc et bleu, avec une belle terrasse et une piscine. On s’y sent bien ! L’intérieur de notre mini appartement est assez rustique mais nous avons tout ce qu’il faut pour passer une bonne semaine de vacances. Nous constatons avec étonnement que l’eau du robinet à Santorin n’est pas potable mais surtout, qu’elle est salée !

Les enfants profitent directement de la piscine, qui a la profondeur idéale pour qu’ils nagent comme des poissons.

Le soir, après le coucher des enfants, Damien accompagne le patron de l’hôtel pour aller chercher Julien, le parrain d’Hugo, qui nous rejoint pour passer de bonnes vacances avec nous.

Le lendemain, les enfants sont réveillés assez tôt. Hugo est ravi de voir son parrain et Soline très contente de recevoir enfin sa robe de reine des neiges.

Nous profitons de la piscine le matin et passons une après-midi tranquille avec une petite sieste… qui se transformera en très grosse sieste pour Soline qui, pour une fois qu’elle s’endort dans un lit, aura beaucoup de mal à se réveiller.

Hugo, Damien et Julien vont à la plage, pendant que j’attends que Soline se réveille. Le sable est noir, c’est vraiment étonnant et joli. Ils en profitent pour faire des tests avec la Go Pro que Julien nous a ramené (pour prendre encore plus de vidéos du voyage). Je les rejoins ensuite avec Soline avant que la nuit ne tombe.

Le samedi, nous restons à l’hôtel le matin pour profiter de la piscine et partons en début d’après-midi pour visiter Fira. C’est la capitale de Santorin, une petite ville construite à flanc de falaise, avec ses petites maisons blanches et ses églises aux toits bleus.

Premier contact avec les bus d’ici. Le contrôleur n’est pas très agréable, les bus sont assez chers mais c’est le meilleur moyen de transport pour nous afin de visiter l’île. On se balade dans les petite rues et on adore, c’est vraiment très joli et la vue sur le volcan est impressionnante.

Nous accompagnons Julien dans un magasin de céramiques et discutons avec un couple d’anglais, qui vit en Crète. Ils nous invitent à nous arrêter chez eux quand nous traverserons la Crète. Nous échangeons nos coordonnées, en buvant du Raki offert par Andréa, l’artiste propriétaire de la boutique. Il offrira aussi aux enfants de jolies coccinelles en céramique.

Nous terminerons la visite de la ville par une bonne glace, au goût particulier (Olive, vanille noire, Ferrero, Marshmallow,… de quoi contenter tout le monde).

Dimanche, nous continuons notre rituel d’une petite piscine le matin, avant de reprendre le bus pour Fira. Damien profite de ce moment pour laver la tente, en vue de la réimperméabiliser cette semaine. Aujourd’hui, nous allons marcher de Fira à Oia, pendant environ 10 km par petit sentier. Nous partons en milieu d’après-midi, pour ne pas qu’il fasse trop chaud, afin d’arriver à Oia pour y regarder le coucher de soleil sur les maisons blanches.

Plus nous avançons, plus la vue est belle. C’est vraiment impressionnant de voir toute la caldeira, on en profite vraiment sur tout le chemin. Nous croisons des françaises, qui ont vu le coucher de soleil la veille de Oia et nous le déconseillent… Elles nous montrent les photos où on voit qu’il y a énormément de monde à attendre au même endroit, ce qui transforme un moment qu’on aimerait unique, en un moment très touristique ! Ca nous dissuade d’y aller et on décide de s’arrêter avant, sur le chemin.

Le chemin est assez physique, ça grimpe bien à certains endroits et il y a pas mal de cailloux. On nous propose des ânes sur le chemin mais nous préférons continuer à pieds. Quand les enfants fatiguent trop, je porte Soline et Julien prend Hugo sur ses épaules. Nous nous arrêtons à une jolie petite église. L’endroit est isolé, il y a peu de monde et nous avons la vue sur Oia en contrebas. C’est pour nous le spot idéal pour regarder ce coucher de soleil. Nous y retrouvons les françaises qui ont la même idée que nous. Soline s’amuse à s’inviter devant leur appareil et pose avec elles sur leurs photos. Nous assistons ensuite au plus joli coucher de soleil que nous ayons jamais vu. C’est vraiment superbe ! On ne regrette pas d’être resté ici et on profite du spectacle.

Nous continuons ensuite notre route jusqu’à Oia dans la pénombre. Nous découvrons la ville de nuit, c’est superbe mais nous décidons de revenir de jour afin de pouvoir vraiment l’admirer. Nous mangeons un très bon souvlaki (pita grecque) puis nous dirigeons jusqu’à l’arrêt de bus. Là, nous hallucinons un peu de voir une file immense de personnes qui attendent le bus ! Il y a un monde fou partout à Santorin. Heureusement que nous sommes en basse saison car nous ne voyons pas comment on peut apprécier l’île avec plus de monde. Nous nous installons dans la file, Soline s’endort dans mon dos et Hugo espère que ce ne sera pas trop long car il aimerait se poser aussi. Heureusement, les bus sont assez régulier et ils les remplissent au maximum. Nous devrons attendre le 2ème bus pour partir. Nous devons ensuite changer de bus à Fira, le temps d’admirer les manoeuvres des chauffeurs de bus qui se garent au millimètre en marche arrière dans cette minuscule gare routière remplie de monde.