Semaine 7 : de Venise à Osp (Slovénie)
Mardi 12 juin, nous quittons le camping de Venise dans le but de rejoindre Trieste en 3 étapes. Il y a plus de 150 km mais nous avons envie de sortir rapidement d’Italie.
Nous commençons par emprunter une nationale, la SS14 pendant 15 km. Ce n’est pas agréable, les voitures roulent vite à côté de nous et nous n’avons pas beaucoup de place. En plus, l’orage gronde à côté de nous, ce qui nous met la pression. Il passera finalement à côté et nous n’aurons que 3 gouttes de pluie.La suite du trajet est plus sympa. Le soleil revient et nous empruntons un chemin cycliste le long d’une lagune.
Après 50 km, nous nous arrêtons près de Caorle, dans le premier camping que nous voyons. Les italiens sont en vacances cette semaine donc les enfants sont très contents de trouver des copains.
Le soir, nous mangeons très rapidement car l’orage menace à nouveau. Il éclatera très violemment quand nous serons sous la tente. Il est très impressionnant mais ne durera pas longtemps et nous aurons finalement peu de pluie.
Le 13 juin, nous replions rapidement pour partir tôt, afin de faire un maximum de km le matin. Mais 220 mètres après le départ, nous rencontrons une famille belge, Annabelle, Marik et leur fille de 2 ans, Cléo. Ils sont partis pour 4 mois à vélo et se dirigent vers Venise. Nous papotons un moment, c’est très sympa de s’échanger des conseils sur la suite de l’itinéraire et anecdotes de voyage. Et les enfants sont contents de voir une autre famille à vélo.
Nous n’aurons finalement pas avancé le matin mais nous avons fait une belle rencontre 🙂
Nous roulons ensuite assez rapidement. C’est tout plat et nous enchaînons les petites rues. L’orage menace mais restera à notre gauche toute la journée. Le soir, nous nous cherchons un bivouac et obtenons l’autorisation d’un agriculteur de planter la tente dans son champ.
Le lendemain matin, nous nous réveillons tôt et avons la chance d’admirer au réveil des lièvres et une loutre dans le ruisseau à côté du champ. Ça, c’est le bonheur des bivouacs ! Ce qui est moins sympa, c’est que notre tente sentira le foin pendant plusieurs jours 😀
Nous nous dirigeons vers un camping à Monfalcone et prenons au début des petits chemins très sympas puis alternons ensuite la SS14 et des petites routes.
Nous croisons un Hongrois, sur la route depuis 6 ans et qui roule 200 km par jour ! Il nous a étonné (mais pas par son anglais…) !
La fin est un peu difficile pour moi, j’ai de nouveau une douleur au ventre et je croise les doigts pour que ce ne soit pas mon problème musculaire qui revient…
Arrivés au camping, Hugo aide sa 2ème incisive à tomber. Elle balance énormément et c’est l’heure du goûter. Il aimerait éviter de l’avaler, celle-ci…
Ce soir, les Pigeons Voyageurs nous rejoignent au camping. Eloïse, Julia et Geoffrey sont partis un jours après nous du nord de la France et ça fait plusieurs jours que nous savons qu’ils allaient bientôt nous rattraper. Avec l’aide de WhatsApp, nous avons prévu une petite rencontre entre voyageurs 🙂 Le camping est sympa et pas cher, nous décidons donc rapidement d’y passer notre journée de repos ensemble, le début de bons moments avec 3 chouettes voyageurs. (Pour en savoir plus sur les Pigeons Voyageurs, n’hésitez pas à visiter leur site ou leur Facebook et à les soutenir dans leur action pour la lutte contre le cancer).
Le soir, les enfants sont ravis d’aller faire un tour à la mini disco. Ce camping nous donne une vraie impression de vacances.
Vendredi 15 juin, c’est une vraie journée de repos. Je commence la journée par une agréable promenade matinale sur la plage avec Soline, qui s’est réveillée assez tôt.
Nous profitons ensuite du mini-club (oui, NOUS, car aux parents aussi ça fait plaisir d’être tranquille sans les enfants 😀 ). La journée s’enchaîne entre piscine, jeux pour les enfants, bavardages avec les Pigeons Voyageurs et se termine par un pique-nique sur la plage le soir. Une bonne journée de repos 🙂
Le 16 juin, nous prenons la direction de Trieste avec les Pigeons Voyageurs. Ils ont l’habitude de partir très tôt le matin, et nous (trop) tard. Nous souhaitons changer cette mauvaise habitude donc c’est l’occasion de nous presser un peu plus.
Il y a beaucoup de dénivelé jusqu’à Trieste. Nous montons à plus de 300 m d’altitude par des petits chemins. Certains sont très caillouteux et occasionnent des petites chutes bénignes chez les Pigeons mais les grosses secousses ne perturbent pas la sieste de Soline. Lors d’un arrêt pour prendre de l’eau, le tandem tombe sur Hugo, qui était debout à côté. Beaucoup de peur et un joli bleu pour Hugo qui a été bien courageux !
Ma douleur revient et je comprends rapidement qu’il s’agit bien de la même douleur musculaire qui nous avait immobilisés 5 jours à Savona… Je prends sur moi mais râle de ralentir autant nos compagnons de route. Le moral n’est pas au top et Damien se tracasse beaucoup pour la suite du voyage.
Nous arrivons finalement au camping sur les hauteurs de Trieste. Il n’est pas super et assez cher mais nous sommes contents d’arriver. Les douches ont la particularité d’avoir des rideaux relativement transparents, c’est un concept…
Nous repartons avec les Pigeons Voyageurs le dimanche 17 juin en direction d’Osp. Une petite étape pour arriver en Slovénie, dans le but de “couper” par l’intérieur des terres pour la Croatie.
Nous avions prévu un arrêt au Décathlon de Muggia. Il se trouve en fait dans un immense centre commercial où tout est ouvert. En Italie, beaucoup de magasins sont ouverts le dimanche, très tard le soir, voire même 24h/24 et 7j/7 pour les Carrefour Market de centre ville. Nous montons avec nos vélos par les tapis roulants et flanons pendant 3 heures dans le centre commercial avant de reprendre la route.
Nous passons la frontière avec les Pigeons Voyageurs. Nous en profitons pour faire de jolies photos et vidéos devant le panneau Slovénie. Soline fait la sieste et le passage de frontière ne la perturbe pas du tout.
Nous arrivons ensuite rapidement à Osp où nous serons accueillis assez froidement au camping. Il est de plus très cher (mince, on pensait que ça irait mieux en quittant l’Italie…) donc, motivés par nos copains de voyages, nous décidons de chercher un bivouac pour la nuit. Les premiers essais sont non concluants, les gens ont l’air d’avoir assez peur de la police et d’une dénonciation possible du camping. Mais Damien et Julia finissent par trouver une dame, qui parle très bien anglais et appelle pour nous un centre de jeunes volontaires. Il n’y a pas de soucis pour que nous restions, des volontaires ont d’ailleurs des tentes dans le jardin. Nous pouvons profiter des douches et toilettes et Hugo se trouve un copain pour la soirée.
PS : Les dernières nouvelles en ce qui concerne mon ventre, afin de ne pas vous inquiéter pour rien… Il s’agit à priori bien d’une douleur musculaire, qui apparait pour la 2ème fois après une série de grosses étapes. Du coup, nous roulons encore plus doucement, nous raccourcissons les étapes, je me suis allégée et je passe le relais si besoin à Damien. Pour l’instant, ça fonctionne bien donc on croise les doigts pour la suite !
Bonjour de Dominique et Annie ( camping-car rencontre sur le camping de Venise) nous vous suivons tours de roues par tours de roues et vous encourageons très fortement, actuellement nous sommes dans un camping à coté de Saint Tropez,
Grosses félicitations Bon courage pour la suite.
Bien à vous
Dominique Annie
Merci Dominique !
Je vous souhaite de bonnes découvertes également !
Amitiés 🙂
Bonjour de Dominique et Annie
Rencontre au camping de Venise (nous en Camping-car)
Nous vous suivons tours de roues par tours de roues, merci de vos récits impressionnants qui nous donnent des émotions,
Nous croisons les doigts pour un déroulement sans encombre pour toutes cette petite famille avec un grand courage.
Merci à vous et bien à vous
Dominique Annie
Nous souhaitons pars ces quelques lignes vous donner courages
Bonjour Dominique, merci pour vos encouragements !
Salut, c’est super pour vous d’avoir pu partager une partie de ce long voyage avec d’autres courageux. Quand on voit la joie, le bonheur et l’i souciance sur vos visages, on se dit que le retour a la normale sera probablement difficile meme piur les enfants. En attendant on voit que vous profitez a 100% de chaque moment.bises
Oui, c’était vraiment top de partager un bout de chemin avec eux 🙂
En effet, on profite ! Et pour le retour… On ne va pas trop y penser lol.
bonjour de pierre et brigitte ,comme d habitude nous vous suivons ,merci de nous faire partager votre voyage ,vous avez tout nos encouragements , bonne continuation et merci encore .force et honneur .
Merci beaucoup à tous les deux
Ravie de savoir que ce n’est qu’un problème musculaire. Vous avez l’air tous ravis et c’est l’essentiel
Merci Françoise