Semaine 27 : de Bangkok à Lak Si

Lundi 29 octobre, nous nous levons plus tôt pour recaler progressivement nos organismes. Damien part voir un réparateur de vélos le matin pour qu’il lui change la cassette de son Pino. Elle est usée et nous en avons récupéré une neuve à Paris.

Nous partons ensuite en direction de Chinatown, afin de rencontrer les “On fait quoi demain. Antoine, Laureen, Charlie et Peter sont partis il y a 2 mois pour un tour du monde d’un an en sac à dos. Nous nous sommes donné rendez-vous dans un parc de Bangkok. Les enfants sympathisent très rapidement et nous les laissons jouer un moment.

Nous nous mettons à la recherche d’un endroit pour manger, en traversant Chinatown et une partie du marché chinois. Nous y découvrons toutes sortes de spécialités chinoises, tout est écrit en chinois et nous avons vraiment l’impression d’être en Chine l’espace d’un instant.

Dans une petite ruelle, un serveur français nous interpelle et nous y mangeons tous ensemble. Un repas bien agréable, à papoter entre voyageurs.

Quand nous regardons l’heure, nous remarquons qu’il est déjà pratiquement 17 heures et que le temple du Bouddha d’or, que nous voulions visiter aujourd’hui, va bientôt fermer. Mais ce n’est pas grave, nous trouverons une solution pour le visiter demain avant de reprendre la route.

Nous quittons les “On fait quoi demain ?”, en prévoyant de se recroiser au Vietnam car nous devrions y être aux mêmes dates qu’eux.

Nous partons ensuite en direction du MBK center, un immense centre commercial avec des échoppes partout. Il y a de tout, et tout se négocie. Nous négocions bien une powerbank, annoncée à tarif vraiment excessif.

Nous repérons un Mac Do, et nous avons envie de tester. Nous ne sommes pas encore lassé du riz trois fois par jour, mais ça changera un peu. Damien remarque les anciennes couleurs de l’époque où il y travaillait… Le Big Mac n’a pas le même goût, il est plus sucré que chez nous et les enfants ont des pommes à la place des frites. Les locaux ont l’air de commander toutes sortes de poulet panné.

Nous faisons le retour en taxi et rentrons pour la dernière nuit à Bangkok avant de reprendre la route. 

Le lendemain matin, nous nous levons tôt pour aller voir le Bouddha d’or avant de reprendre nos vélos. Ce bouddha en or massif mesure 3 metres et pèse 5,5 tonnes, impressionnant ! Nous ne nous attardons pas et nous dirigeons vers la rue principale lorsque nous sommes interpellés par un tuk tuk. Nous n’en avons pas encore pris car généralement c’est plus cher que de prendre un taxi mais là, nous connaissons bien le prix de la course jusqu’ici et avons donc les moyens de négocier. Et il finit par accepter de nous emmener pour un prix légèrement supérieur au taxi. Nous avions envie de tester mais le tuk tuk est plus pour le folklore que réellement pratique à Bangkok. Ca fait bien sourire les enfants mais nous prenons en fait toute la pollution en pleine face et le tuk tuk fait énormément de bruit. Mais on aura testé 🙂

Arrivés à l’hôtel, nous ne perdons pas de temps pour charger les vélos et prendre la route en direction d’Ayutthaya, que nous comptons rejoindre en deux jours. Ce sont les premiers coups de pédale en roulant à gauche. C’est assez perturbant, surtout dans la circulation de Bangkok mais on y arrive. Le gps nous facilite la tâche en nous faisant rapidement prendre des petites rues sans circulation. Au bout de 3 kilomètres, je suis vraiment à la traîne. Damien me demande plusieurs fois si ça va… Je réponds d’un “oui” pas très convaincant et je ne comprends pas ce qui se passe. Bangkok, c’est tout plat mais j’ai l’impression de monter une côte à 5 pourcents depuis le début. Je n’arrive pas à suivre, je commence à être essoufflée… Je n’ai quand même pas pu perdre toute ma condition en 15 jours ! On s’arrête, Damien regarde mon vélo, fait tourner ma roue… qui s’arrête après à peine un tour. Mon vélo freine depuis le début ! Me voilà rassurée sur ma condition au moins mais Damien a beau regarder le vélo dans tous les sens, démonter la roue,… il ne comprend pas pourquoi ça réagit comme ça.

On décide de manger un bout au coin de la rue, et on prend le temps de réfléchir à une solution. Retourner voir le magasin où Damien avait fait changer sa cassette ? Ca fait quand même quelques kilomètres avec un vélo qui n’avance pas. On pose la question au gérant du petit boui-boui dans lequel on mange, qui nous indique un réparateur de vélo beaucoup plus près. On y file.

Arrivés sur place, les 2 vendeurs ne parlent pas un mot d’anglais. On leur montre le problème et on s’explique avec Google translate, mais on comprend vite qu’ils ne connaissent pas du tout notre système de frein hydraulique. Ils veulent quand même commencer à démonter des trucs et Damien prend peur et les fait patienter le temps d’appeler Fred de Cévènavélo. Il est seulement 8 heures en France mais il décroche, super 🙂 Sur nos explications, il fait réaliser quelques manipulations à Damien, qui en même temps essaie de gérer les 2 vendeurs qui touchent à tout. Stop ! Wait ! Please… 😀 La scène est assez comique vue de l’extérieur. Fred nous explique que nous devons purger les freins, qui réagissent mal à cause de la chaleur, mais les vendeurs ne sont pas équipés. Ils nous indiquent par contre un autre magasin plus gros.

Ca devient vraiment très difficile pour moi de pédaler. J’ai l’impression maintenant de monter une côte à 10 pourcents ! Je dois avoir l’air bien maligne à rouler sur le plat comme si je forçais dans une grosse côte 😀 Je finis par échanger et prendre le vélo super lourd de Damien qui lui, a le mérite d’avance normalement.

Nous arrivons à un très grand magasin, dans une base militaire. Ils sont très bien équipés et un salarié, normalement en repos, parle bien anglais. Ils peuvent nous purger nos freins mais n’ont pas le liquide DOT 5.1 que nous souhaitons (car nous avons du 4 qui à priori supporte moins bien la chaleur) mais cela ne pose pas de problèmes, un salarié va partir en acheter dans un autre magasin. Ils travaillent bien, nous purgent les freins et nous font remarquer que nos disques sont légèrement voilés (Damien l’avait remarqué) et la lumière de Damien qui ne fonctionne plus. Ils nous conseillent de voir pour les changer les disques. Ils sont fermés demain mais nous pensons y retourner le lendemain pour repartir avec des vélos en bon état.

Nous reprenons la route de nuit, dans la circulation de Bangkok. C’est vraiment le genre de chose qu’on voulait éviter ! On se dirige vers un hôtel, pas trop loin, que nous venons de réserver pour 3 nuits, le temps de voir comment réagissent les freins après la purge et de s’occuper de nos disques. La chambre est agréable et pas chère. Et nous sommes dans un quartier moins touristique où nous trouvons énormément de street food et des plats délicieux à 0,80 euros.

Ce faux départ me fait beaucoup cogiter sur notre voyage… (voir « Réflexions sur la suite du voyage » à la fin de l’article)

Le mercredi, nous faisons un test des vélos, après les avoir laissés au soleil. Ce n’est pas très concluant, ils ne sont pas chargés, mais la seule certitude est que mes freins se durcissent de nouveau et que ma roue tourne moins bien. Tout revient à la normal dès qu’on les remet dans la clim…

Le soir, nous partons faire une balade avec les enfants. Nous assistons à un cours de zumba collectif dans un parc et les enfants courent et se défoulent. Ils en avaient besoin !

Nous passons devant de nombreux centres de massage et, alors que nous regardons les prix, nous nous laissons tenter par un massage thaï pour moi et un massage des pieds pour les enfants. Hugo apprécie bien mais Soline a plus de mal à rester calme sans bouger. Comme toujours en fait 😉 Pour ma part, je voulais tester le massage thaï et je savais que c’était assez “fort”, mais je ne pensais pas à ce point. Je suis étirée, contorsionnée, la masseuse me fait “craquer”, s’appuie de tout son poids sur moi et j’avoue que parfois j’ai du mal à apprécier… Mais étonnement, je sors de là sans bobos et plutôt détendue.

Jeudi matin, nous retournons au magasin de vélo. Ils passent pratiquement deux heures sur nos Pinos. Ils arrivent à dévoiler nos disques, ce qui évite d’en acheter de nouveaux et ils en profitent pour raccourcir ma chaîne, trop longue depuis le changement de plateau en Grèce, chercher une solution pour la lampe de Damien qui ne fonctionne plus (mais ils ne peuvent pas avoir la pièce) et rectifier quelques petits trucs. Et surprise au moment de partir : il n’y a pas de facture à régler, on peut juste leur laisser ce qu’on veut dans la boîte à pourboire. On se montre assez généreux, vu le temps passé, le travail fourni et l’économie qu’ils nous ont fait réaliser pour les disques.

Nous rentrons l’hôtel puis rejoignons les “On fait quoi demain” qui sont toujours à Bangkok et nous proposent de venir profiter de la piscine de leur hôtel. Les enfants sont ravis ! Ils se baignent, s’amusent commes des fous.

Nous reprenons ensuite chacun un taxi pour nous rendre au Rot Fai Night Market, un marché de nuit animé. Il y a beaucoup de monde, de l’ambiance, de la nourriture pour tous les budgets (et surtout les plus élevés avec de beaux plateaux de fruits de mer), plein de babioles à acheter (nous y trouvons d’ailleurs des pailles en inox).

Pour le retour, nous reprenons un taxi vers minuit. Nous n’avons pas fait la bonne pioche et tombons sur un Thaïlandais très malhonnête, qui commence par raler parce qu’on lui demande de mettre en marche le meter (compteur), se moque ouvertement de nous dans un mélange d’anglais et de thaï et roule comme un fou, grillant tous les feux rouges ! On regrette bien d’être montés, on a peur en voyant sa conduite et il nous tarde d’arriver. Damien le guide, lui indique de tourner à gauche et il fait celui qui n’a pas compris. Pas grave, petit détour, il lui indique une rue à gauche plus loin et hop, il fait de nouveau semblant de ne pas avoir compris. Il vient de gagner 500 mètres… On lui dit stop, on va terminer à pieds car le jeu peut continuer longtemps. Il s’arrête, laisse tourner le compteur, essaie encore de perdre du temps et au moment de payer, le compteur affiche 5 bath de plus ! Alors ce n’est pas pour ce que ça vaut mais ça nous met en colère d’être pris pour des pigeons et on ne laissera pas un bath de plus que le montant du compteur au moment où il s’est arrêté.

Le lendemain, nous devons changer d’hôtel car nous sommes celui-ci est au dessus de notre budget. Nous avons un petit budget de 22 euros par jour pour toute la famille en Asie. Avec des hébergements qui ont l’air de varier entre 10 et 15 euros la nuit (nous prenons une chambre double et les enfants sont sur les matelas, sauf si le lit est hyper grand comme dans certains hôtels), et les repas qui ne sont pas chers, nous sommes légèrement au dessus du budget à Bangkok mais on est dans la capitale du pays le plus chers parmis ceux qu’on va visiter. Donc ça devrait aller pour la suite 🙂

Sur les conseils de Fred et vu comment les freins se comportent, nous décidons de changer nos freins avant de parti. De plus suite à un de nos post Facebook sur notre souci, nous avons eu le retour de plusieurs autres personnes qui ont eu exactement le même souci avec les freins SRAM. On nous conseille de mettre des Shimano à la place donc nous retournons voir le magasin qui est justement revendeur Shimano. On devrait prendre un abonnement…

Nous partons avec nos vélos chargés et nous faisons comprendre à coup de Google translate (pas évident car je pense qu’il ne gère pas bien le thaï) et faisons commander les freins pour les changer le lendemain.

Nous prenons ensuite la direction de notre nouvel hôtel pour 2 nuits. Un petit hotel sans prétention mais assez propre pour 11 euros par nuit. Il est situé dans le quartier Kaosan, qui est super touristique. Le prix de la chambre a diminué mais tout le reste dans la rue a augmenté donc nous nous demandons vite si c’était vraiment un bon plan.

Les enfants font leur premier billard puis nous passons la soirée tranquillement à l’hôtel. Je sors acheter à manger et la rue touristique de l’après-midi est maintenant noire de monde. Il y a beaucoup d’ambiance, les gens achètent à manger et des tas de vêtements, sacs,… Je remonte avec les repas et remarque que la musique du café au début de la ruelle s’entend très très bien dans la chambre. On a beau être à l’opposé, on a l’impression d’être au milieu d’une discothèque. On bénéficie même des vibrations. Youpie :/ Une nuit bercés au son des boum boum, ça ne va pas être reposant.

Samedi matin, on se réveille un peu ronchons. La musique a tournée jusque très tard dans la nuit. Je descends dans la rue pour trouver un petit déjeuner mais elle est maintenant déserte. Ben oui, tout le monde dort maintenant ! Heureusement qu’il y a un 7 Eleven (le mini market local) pour nous dépanner. 

Nous rejoignons  notre rendez-vous au magasin et laissons nos vélos au magasin et partons nous promener. Damien trouve un cordonnier pour lui réparer ses chaussures puis nous prenons un bateau pour traverser le fleuve, comme un bus. Nous découvrons le premier grand supermarché depuis le début du séjour, faisons un bon tour chez Décathlon et nous mangeons du poulet pané au KFC. Ce n’était pas l’idée du siècle car certains sont tellement épicés que c’est à peine mangeable. Nous craquons ensuite sur de bonnes glaces.

Nous récupérons nos vélos aux freins tout neufs et rentrons à l’hôtel. Sur le chemin du retour, je tombe avec Soline en voulant passer à côté d’un camion. La chute a lieu pratiquement à l’arrêt mais je tombe de tout mon poids sur le coude. Soline était bien attachée et n’a rien du tout mais moi, j’ai très mal. On s’arrête sur le côté mais des militaires nous invite à aller plus loin car le roi va passer. On réalise donc que les rues de Bangkok sont vidées de toutes voitures quand le roi doit se déplacer. Nous nous arrêtons un peu plus loin, le temps de prendre de l’arnica et de l’hélichryse… et apercevons de loin la voiture du roi.

Nous rentrons à l’hôtel et décidons de reprendre la route le lendemain, avec nos freins tout neufs.

Mais avant ça, on aura droit à une nouvelle nuit en musique !

Dimanche, c’est parti, on reprend la route. Et pour de vrai cette fois. Les premiers kilomètres ont une impression de déjà vu car nous empruntons la même ruelle que là où nous avions du nous arrêter, mais sans problème technique cette fois.

Nous alternons entre les grosses rues pleines de circulation et les petites quand le gps en trouve. J’aperçois deux varans dans le fleuve mais c’est impossible de s’arrêter dans la circulation pour les observer.

A midi, nous nous arrêtons dans un petit boui-boui. Le repas n’est pas très copieux et nous ne sommes pas rassasiés. Nous cherchons une guest house à mi-chemin d’Ayutthaya et réservons sur Booking. On fera 27 km au total, ce qui nous promet une belle étape le lendemain, mais ça nous permet de reprendre en douceur. Nous sommes à Lak Si, toujours en milieu urbain mais il y a plus de végétation. Nous découvrons d’ailleurs les premiers bananiers 🙂

Nous arrivons dans l’après-midi, achetons le petit déjeuner et le repas du soir, avant de passer une soirée tranquille et de préparer un peu les prochaines étapes.

Réflexions sur la suite du voyage :

Ce faux départ me fait beaucoup cogiter sur notre voyage… J’avoue que ça faisait quelques mois que je pensais à faire l’Asie en sac à dos car je ne voyais pas “l’utilité” de nos vélos sur ce continent où on mange pour rien et où il n’existe pas de campings. Or le vélo, c’était aussi pour économiser sur le logement et la nourriture car nous pouvions tout transporter contrairement à un voyage en sac à dos… Nos premiers jours ici nous font réaliser qu’en effet, on ne cuisinera pas beaucoup car la street food n’est pas chère et qu’on trouve en plus difficilement de quoi cuisiner, à part certainement sur les marchés que nous n’aurons pas le temps de faire. Après le Vietnam, nous allons prendre des avions tous les mois et nous réalisons aussi que c’est plus compliqué que ce qu’on pensait. Il faut beaucoup de temps pour monter/démonter les deux vélos et cela implique des hôtels et taxis avant et après les avions…

J’ai beaucoup apprécié l’Europe à vélo et je réalise bien que nos Pinos nous ont amené énormément de belles rencontres, d’endroits magnifiques, de découverte et d’aventure. On a aussi pu repousser nos limites et être fiers de nous. Mais j’ai maintenant envie de changement et de vivre l’aventure autrement. Damien dira que c’est la gémeau qui a besoin de changement, lui le taureau qui aime aller jusqu’au bout des choses ! Mais il comprend et sait que j’ai aimé le voyage à vélo en Europe mais que j’en sors quand même plus fatiguée et “usée” que lui.

Nous cherchons des solutions et je refais le budget pour savoir si ça passerait en continuant en sac à dos en Asie, camping car en Australie (déjà +/- prévu depuis quelques mois) puis sac à dos pour le reste avec peut-être une location de voiture aux Etats-Unis. Nous passons quelques jours à chercher des solutions pour renvoyer vélos et bagages. Nous pensions au départ pouvoir les laisser aux parents de Damien quand ils viendront nous voir mais c’est finalement trop compliqué. Nous étudions la possibilité de continuer jusqu’au Vietnam sans les affaires de bivouac et renvoyer les vélos par cargo. Sans planter la tente et sans cuisiner, l’intendance est beaucoup moins importante et nous irons aussi plus vite pour tout monter/descendre dans les hôtels. Ca nous permettrait de terminer de manière agréable notre périple à vélo, avant d’enchaîner avec un autre challenge.

Et l’histoire de quelques jours, on s’imagine le sac au dos. Même les enfants sont partants et se réjouissent. On fait un tour au Décathlon de Bangkok, ce qui nous permet de voir les sacs qu’il nous faudrait. Hugo a déjà choisi le sien 🙂

Mais il nous restait un problème à régler : le renvoi de nos vélos et affaires en France. Et les renseignements que nous trouvons, confirmés par la suite par un message de la douane, nous enlèvent tout espoir. Si nous renvoyons nos vélos et bagages, que ce soit par cargo ou par la poste, nous aurons des frais de douane et la tva à payer sur nos biens. Le fait qu’on les ait achetés en France et déjà payé la TVA n’a pas d’importance pour eux… Il y a juste une exonération pour les biens de moins de 45 euros mais ce n’est pas notre cas. Et nous aurons donc 20 pourcents de TVA à payer sur la valeur des vélos et affaires de bivouac (tente, matelas, réchaud,… il y en a pour une certaine somme) + un pourcentage de droits de douane. Autant dire tout de suite que c’est absolument hors de prix ! Et que c’est donc impossible.

Je suis déçue mais nous digérons cette nouvelle et nous attendons que les freins de nos vélos soient changés pour reprendre la route. Nous avions déjà décidé, suite à notre périple en Europe, d’adapter un peu notre voyage pour qu’il soit moins épuisant. Moins de dénivelé (nous sommes trop lourds pour ça), un départ tôt pour une arrivée tôt afin de profiter plus et d’avoir plus de temps pour nous, et, en Asie, des guesthouses pas chères et des repas pris dans la rue (qui nous enlèvent une bonne partie de l’intendance que nous avions). Nous prévoyons aussi de ne pas remonter les vélos lors de nos courtes escales à Sydney et New York. Et nous partons en nous réconciliant avec nos vélos, et en les voyant de nouveau comme des fidèles destriers, nos pinos, TIC et TAC, qui nous permis un si beau voyage en Europe et qui feront de même pour la suite du voyage 🙂

Et qui sait, peut être qu’un jour nous trouverons une solution idéale 😉

7 réponses

  1. Martin dit :

    Idée Emilie pourquoi ne pas demander à JP de le reprendre lors de son séjour au Cambodge. je crois qu’il vous retrouve là bas non?

  2. Houpresse Joëlle dit :

    Message d’essais. Tu me diras si tu l’as reçu;)
    Gros bisous à vous 4. Taty Jo

  3. Andasse dit :

    Coucou ! Je viens de passer une bonne heure à vous lire … Quelques semaines de retard !
    Toujours autant de plaisir à vous imaginez dans toutes ces situations, tantôt elle me font rêver, tantôt me font peurs !
    Je vois en tout cas une jolie famille unie, des enfants curieux et émerveillés ! C’est génial !
    Peu importe la manière dont vous poursuivrez votre voyage….l’essentiel c’est vous 4 ! A bientôt

  1. 15 décembre 2018

    […] déjà abordé le sujet dans cet article mais je vais essayer d’expliquer les raisons de ce […]

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