Semaine 10 : de Zadar à Trojica
Lundi 2 juillet, réveil à l’aube pour prendre le bus (sans les vélos) à 7h afin de nous rendre aux lacs de Plitvice. Malgré nos changements de plans et le fait de vouloir quitter la Croatie au plus vite, nous ne voulions pas manquer cette visite.
Plitvice, ce sont 16 lacs reliés entre eux par des cascades. L’endroit est magnifique, l’eau est transparente, on est au milieu de la végétation et nous arrivons face à un tableau à chaque tournant. C’est vraiment superbe. Nous avons choisi une boucle de 8 km avec les enfants, qui ont vraiment bien marché. Il faut dire qu’on marche sans vraiment s’en rendre compte. Seul petit bémol de cette endroit sublime : le fait que ce soit si touristiques. Nous avons énormément apprécié le début du parcours réalisé au calme avec peu de monde, mais sur certaines parties nous sommes à la queue leu leu, chacun à attendre que l’autre soit passé pour prendre sa petite photo. C’est dommage.
Nous rentrons ensuite à l’appartement vers 19h30 pour préparer tous les bagages et retourner 2 heures plus tard à la gare routière. Nous choisissons de tenter celui de 22h45 car garder les enfants dans un bus pendant une journée entière nous paraît être un sacré défi. Nous ne savons même pas si il y aura de la place, si on sera accepté. Le cas échéant, il ne restera plus qu’à attendre le suivant à 6h00, le lendemain et continuer d’espérer…
Arrivés à la gare, nous constatons qu’il nous manque une carte bancaire. Panique à bord, on repasse la journée et Damien réalise qu’il l’a utilisée pour la dernière fois dans le Spar près de la gare. Il y court, fait rouvrir le magasin à 22h30 et coup de bol, la carte est toujours là !
Ensuite, le premier challenge consiste à savoir où notre bus va arriver. Car il y a 30 quais mais aucun panneau pour indiquer où les bus arrivent. D’après le point info, ce sera le 1 ou le 2, il arrivera finalement au 3 avec plus de 45 minutes de retard. Il y a beaucoup de monde et le chauffeur nous dit d’abord “non” en voyant nos vélos. Nous négocions, insistons et montrons les enfants bien fatigués, et Soline aide par quelques pleurs bien soignés. Il finit par dire “oui” mais avec un supplément bagage de 200 Kuna, soit environ 27 euros, ce qui correspond au prix normal pour le transport des vélos et bagages. Nous arrivons à empiler les vélos dans la soute et nous grimpons ensuite dans le bus, pour constater qu’il ne reste que 4 places (pas une de plus), disséminées dans la moitié avant du bus. Si ça, c’est pas de la chance ! Les enfants ont un peu de mal à comprendre que “si, il faut s’asseoir là” et “non, il n’y a pas de place à côté l’un de l’autre” mais les gens changeront spontanément de place peu de temps après le départ pour nous permettre d’être ensemble. Nous voilà partis pour 7 heures de trajets, un nombre incalculable d’arrêts et un réveil toutes lumières allumées avec un “passeport” crié par le chauffeur à 4 heures du matin à la frontière de la Bosnie.
A 6 heures du matin, nous arrivons à Dubrovnik, complètement déphasés et avec les vélos à remonter. Nous partons ensuite nous installer dans un petit parc pour prendre le petit déjeuner. Nous sommes très fatigués, nous avons peu et mal dormi, mais nous souhaitons faire un petit tour à Dubrovnik avant de s’installer au camping 13 km plus loin.
La visite matinale est une bonne idée car à partir de 9h, quand nous quittons la ville, ce sont des cars entiers de touristes qui débarquent (Japonais, Chinois, Allemands, …). Nous trouvons la ville jolie mais n’avons pas de coup de coeur. L’idée de visiter “Port Réal” (Games of Thrones) ne nous émeut pas… Faut dire que je n’ai même jamais regardé un épisode de la série… Nous sommes fatigués donc pas très objectifs non plus…
Nous partons ensuite par une petite route très sympa, qui monte bien et nous donne une vue imprenable sur Dubrovnik. De loin, c’est vrai que c’est superbe. Deux chauffeurs de car nous confirment que nous pourrons rejoindre la route principale sauf que arrivés en haut, nous sommes bloqués par les glissières de sécurité et impossible de faire passer les vélos par dessus, surtout vu la circulation. La route se transforme en sentier de 70 cm de large au bord du vide, sur lequel nous n’oserions même pas passer à pied… Nous sommes un peu dégoutés et faisons donc demi-tour. Il faut tout redescendre pour remonter au même endroit mais par un autre chemin. Cela signifie également suivre la route avec énormement de circulation (car, camions, taxi, voitures, …)
Nous arrivons donc sur une petite route qui grimpe bien. Les voitures roulent vite et ne font pas vraiment attention à nous. Comme d’hab, j’ai envie de dire… Au loin, nous voyons la route principale que nous devons rejoindre. Elle monte, est au bord du vide avec juste une glissière de sécurité et les voitures y roulent comme des fous ! Nous avons lu les commentaires d’autres voyageurs à vélos qui ont eu très peur sur cette section et, plus je regarde la route et le vide, plus je panique. Je me vois déjà me faire percuter et tomber dans le précipice. Faut dire que j’ai failli plusieurs fois me faire percuter depuis que nous sommes en Croatie donc je ne suis plus en confiance. Nous nous arrêtons dans une petite niche sur la route, j’essaie de retrouver mon calme, de me persuader qu’on peut y arriver… Lorsqu’une voiture s’arrête à nos côtés et un monsieur nous dit “C’est très dangereux ici pour les vélos. Vous avez des enfants en plus. Vous devez faire demi tour !”. Quand on lui demande comment aller de l’autre côté de Dubrovnik, pas de solution à vélo pour lui. C’est pas ce qu’il fallait pour m’aider à me calmer… En plus, nous ne pouvons pas faire demi-tour car la route est à sens unique. Nous voilà donc coincés en plein soleil sur cette route.
Nous essayons en vain d’appeler des taxis et décidons finalement d’en arrêter un. Coup de chance, peu de temps après, un taxi avec une très grosse voiture passe et est OK pour nous charger. Nous empilons les vélo et prenons chacun un enfant sur les genoux mais c’est tout de même beaucoup moins dangereux que de continuer à vélo. Il nous amènera finalement pratiquement jusqu’à la frontière, car après le camping, il nous reste un bon bout de route très passante que nous n’avons pas envie de faire le lendemain. Nous passons en taxi devant le village de “Soline”, que nous espérions traverser à vélo. Nous aurons tout de même un souvenir car nos amis les Pigeons Voyageurs y passeront quelques jours plus tard et nous enverrons la photo.
Nous voilà à Molunat, à quelques kilomètres de la frontière, pour 2 jours de repos. Le jeudi soir, les Pigeons nous rejoindrons pour une petite soirée ensemble.
Vendredi 6 juillet, Guillaume, le journaliste qui suit notre voyage, nous rejoint au camping de Molunat pour une semaine de tournage. Il est accompagné de Mario, un jeune chauffeur et assistant croate qui parle parfaitement anglais car il vit aux États-Unis. Il arrive, tel un père Noël, la valise pleine d’articles que nous avons fait livrer chez lui et que nous attendions avec impatience. A commencer par nos 4 chaises tant attendues. Finis les repos assis sur le plaid, nous pouvons maintenant vraiment nous détendre et reposer nos jambes 🙂
Après un petit débriefing, nous prenons la route. Les premiers kilomètres grimpent fortement, nous l’avions bien remarqué lors de notre arrivée en taxi. Un enchaînement de côtes à 8, 9, 10% et nous voici en haut avec une jolie vue sur la mer adriatique. Nous nous arrêtons pour la pause de midi dans un petit chemin de terre et cuisinons des pâtes, à défaut de trouver un magasin pour nous ravitailler. Malgré la chaleur et le soleil, nous sommes obligés de sortir une spirale anti moustiques car ils sont bien agressifs dans le petit coin d’ombre que nous avons choisi, comme partout ailleurs sur le sud de la côte croate.
Nous repartons ensuite sur une route qui enchaîne montées et descentes, à l’image de ce que nous avons eu tout le long en Croatie. L’arrivée à la frontière est assez spectaculaire, nous avons d’abord une grande descente en ligne droite, suivie d’une belle côte avec une superbe vue sur l’extrémité de la Croatie. Tout en haut, se trouve le poste frontière croate, où un contrôle minutieux de nos passeports est effectué. Pas de panneau nous indiquant que nous arrivons au Monténégro, dommage pour la photo ! Nous roulons ensuite plusieurs centaines de mètres, quand nous apercevons le poste frontière montenegrin. Ici, le douanier prend tout son temps et notre passeport recevra son premier tampon du voyage.
L’arrivée au Monténégro commence par une belle descente avec une belle vue sur la côte et sa mer turquoise, ça c’est sympa. Nous nous arrêtons au premier supermarché que nous croisons, les prix ont diminué, ça c’est cool aussi ! Nous allons pouvoir rattraper le joli trou que l’Italie et la Croatie ont fait dans le budget…
Nous avons promis au enfants une baignade en voyant les jolies plages d’en haut mais c’était sans remarquer qu’elle étaient vraiment bondées… Nous préférons donc rouler un peu plus et nous baigner au camping. Nous prévoyons de nous arrêter au dernier camping avant Kotor, mais c’était sans savoir que la route continue à monter et descendre tout le long de la côte.
Nous nous arrêtons au premier camping sur notre route pour avoir une idée des prix. L’endroit est désert, aucun campeur, pas de réception mais juste un petit mot indiquant que le camping est ouvert, d’entrer et que quelqu’un passera nous voir. Étonnant ! Mais au moins il n’est pas très cher.
Nous décidons de poursuivre jusqu’au camping suivant, proche d’une plage. L’endroit est très kitch, il n’y a de nouveau aucune réception et nous devons attendre 20h pour voir le propriétaire. Mais des russes nous assurent qu’il n’y a aucun problème, que nous pouvons nous installer.
Les enfants de baignent rapidement et nous montons le camp tardivement, après l’arrivée du propriétaire du camping, aussi particulier que l’endroit où nous allons dormir. Avant de nous installer, nous n’avions pas remarqué que les toilettes ne ferment pas à clé et que les douches sont fermées par un rideau qui laisse une belle ouverture aux regards indiscrets. Décidément, les campings au Monténégro ont l’air particulier.
Le lendemain, nous pensions faire tout le tour des Bouches de Kotor, visiter la ville puis trouver un camping plusieurs kilomètres après Kotor. Cela nous faisait une grosse étape donc, lorsque nous apprenons que nous pouvons traverser avec un ferry, nous choisissons cette option afin de nous rendre de l’autre côté au même camping que les Pigeons Voyageurs. Chouette, une nouvelle soirée ensemble !
Nous nous installons avant midi car l’orage menace et décidons de laisser toutes les affaires sous la tente pendant la visite de la Kotor. Nous mangeons au restaurant du camping avec Guillaume et Mario afin de rester à l’abri pendant le gros orage. Nous découvrons les hamburger du Monténégro et les photos “non contractuelle” des menus du restaurant.
Nous comprenons vite que la pluie ne cessera pas de suite et que la balade jusqu’à Kotor sera bien humide. Nous pensions n’avoir que 8 km à réaliser donc lorsque, après 8 km, nous arrivons à un panneau qui nous indique qu’il reste encore 8 km jusqu’à Kotor, c’est la douche froide ! Nous sommes trempés, nous devançons l’orage depuis le début donc ne souhaitons pas ralentir ni nous arrêter et nous continuons donc à rouler de moins bonne humeur. Ce qui nous étonne, ce sont toutes ces personnes qui continues à se baigner sous la pluie, comme si de rien n’était. Nous arrivons finalement à Kotor après 14 km (le panneau était pessimiste), soit 28 km aller/retour, ajouté à l’étape du matin, ça fait beaucoup.
La visite sous la pluie est moins sympa aussi. Nous nous faisions une joie de visiter cette ville mais nous avons du mal à apprécier. Les enfants sont grognons aussi, bref l’humeur est un peu maussade. Après une petite glace pour les enfants, nous profitons d’une éclaircie pour nous diriger vers les marches de la forteresse, qui donnes une très jolie vue sur Kotor. Nous sommes étonnés d’apprendre qu’il faut payer 8 euros pour grimper. Nous en avons un peu assez de payer pour tout et Damien et les enfants n’ont pas vraiment envie de grimper. J’irai donc seule (où plus exactement avec Guillaume et sa caméra) jusqu’à l’église. Je n’ai pas le temps d’aller plus haut, il est déjà tard et il nous reste 16 km pour rentrer.
La vue sur Kotor est très belle, je réalise enfin la beauté de la ville. Je profite aussi de ces 40 minutes rien qu’à moi, qui me font du bien dans ce voyage où nous sommes toujours ensemble.
Il ne pleut plus pour le retour et nous pouvons mieux admirer la vue. Les paysages sont dingues avec ces montagnes immenses aux pieds d’une mer transparente. C’est superbe.
Nous arrivons assez tard au camping, heureusement que la tente est montée. Nous douchons vite les enfants avant de prendre un repas très rapide et de passer une dernière soirée avec les Pigeons Voyageurs. Nous découvrons aussi le schnaps, alcool serbe que Gil, qui parle très bien français, nous offre à notre arrivée.
Dimanche 8 juillet, nous nous réveillons un peu engourdis après une nuit à rouler les uns sur les autres sur le terrain en pente du camping. Nous prenons le temps de faire une lessive le matin car nous savons qu’il n’y aura pas d’autre camping avant un moment.
Damien se voit offrir un nouveau schnaps de bon matin et a le courage de l’avaler.
Nous partons donc un peu tard pour une étape qui s’annonce très difficile : 23 km de montée et un passage de 0 à 950 mètres d’altitude. J’appréhende beaucoup cette étape. De la montée tout le long, c’est épuisant pour nous et embêtant pour les enfants. Surtout pour Soline car je force trop lorsque je parle en pédalant et le risque de me refaire mal est important.
Dès les premiers kilomètres, je constate que je n’ai vraiment pas de jus. Je n’avance pas. Ça s’annonce vraiment compliqué !
Nous faisons une première pause au supermarché et repartons le ventre plein. Nous réalisons rapidement que nous ne pourrons pas arriver en haut des lacets en une seule étape. Nous sommes partis trop tard et je n’avance vraiment pas. Nous visons donc de nous arrêter à Trojica, le dernier village avec les lacets.
Nous faisons une pause pour demander de l’eau et nous retrouvons invités à boire le café et du jus de fruit pour les enfants, qui ont aussi l’occasion d’aller voir les chèvres. Ce n’est pas très évident de communiquer mais le couple passe des coups de fils et nous cherche des solution d’hébergement.
Damien m’allège pour la suite du trajet, il me prend mes deux sacoches avant, ce qui me permet d’arriver à Trojica. C’est un village assez particulier, partagé entre de nombreux appartements pour les touristes et des endroits pleins de déchets. Lorsque nous demandons un endroit où planter la tente, tout le monde nous renvoie vers le même endroit : l’arrière d’un fort, plein de déchets et vraiment pas joli. Je ne me vois pas rester là… L’endroit ne fait vraiment pas rêver mais surtout les gens que nous croisons ne me font pas me sentir en sécurité. Si nous restons ici, je ne fermerai pas l’oeil de la nuit. Nous tentons un autre endroit conseillé et nous retrouvons carrément au milieu d’une décharge. Les recherches vont être longues et nous pensons finir par louer un appartement, mais c’était sans compter sur la détermination de Damien, qui obtient l’accord d’un propriétaire d’appartements pour planter la tente dans leur jardin fermé. Nous allons finalement passer une bonne nuit en sécurité. Guillaume et Mario dorment dans un des appartement, ce qui nous permettra de prendre une bonne douche et manger un bon repas ensemble.
Bonjour à toute la petite famille
Je remarque que pour le moment ce n’est pas triste pour votre périple, donc Plitvice valait le coup, cela a bien changé depuis 1989. Bonne route et à bientôt
Oui, Plitvice valait vraiment le coup, c’était magnifique 🙂
Dommage que vous n’avez pas pu visiter la croatie hors saison!!
Attention à vous quatre surtout et gros bisous
Je pense en effet que ça aurait été plus sympa hors saison, mais surtout pas à vélo ! Mais on a vu de beaux endroits quand même 🙂
Hello les amis,
Je vous envoie plein d’encouragements du plat pays ! Nos patries s’affrontent aujourd’hui, je vous imagine dans le même tourment que moi.
Dommage pour la Croatie, cela reste les plus jolis paysages que j’ai vus en Europe mais c’était déjà il y a 7 ans et je pense que depuis le tourisme a sans doute encore augmenté. Nous vous embrassons très forts et suivons tous les trois vos aventures avec impatience et assiduité !
Bisettes chaussettes !
Coucou. Il y avait des supporters des 2 côtés chez nous, même si Soline a retourné sa veste au dernier moment pour se dessiner un petit « bleu-blanc-rouge » lol.
La Croatie est très belle, c’est vrai. Mais pas à faire à vélo, ni en pleine saison je pense.
Bisous.
Un « p’tit Coucou Breizh »
Quel périple ! Que de surprises et d’inattendus … mais toujours avec le sourire et la « niaque » de voir toujours plus loin … Heureusement que nous avons une carte de l’Europe – nous révisons notre géographie – mais curieux ! sur la carte c’est tout PLAT, il n’y a pas de côtes … ni de
barrières…ni de précipices… en attendant, chapeau !
Nous pensons à vous (tout en regardant le Tour de France bien assis dans notre fauteuil…) et çà a l’air pourtant facile de pédaler !
Nous sommes vraiment de tout coeur avec vous (surtout dans les côtes !)
De gros bisous à tous les 4 et encore un grand merci de nous faire vivre (et vibrer) par ce journal de bord (on le croirait presque vivant !
Les tata et tonton Breizh
Michelle et Yves
Merci beaucoup pour tous ces encouragements !
Quand nous avons étudié la carte avant de partir, on ne réalisait pas bien le dénivelé non plus 😀 Et pour la géographie, on en apprend tous les jours. On n’est pas si loin mais j’avoue que je ne situais pas le Monténégro sur une carte avant de partir.
Bisous de nous 4.
Un petit coucou de Draguignan
Très sympa de suivre votre périple , avec tous les imprévus des voyages !
Les cascades nous amènent un peu de frais car il fait bien chaud en Provence . Bises à vous quatre . Josyznr
Merci beaucoup Josyane.
Bises de nous 4.
le cyclo club de Marvejols suit votre périple avec intérêt
je vois que la Croatie n’est pas aussi idyllique que ce qu’on l’imagine
c’est le revers de la médaille du tourisme de masse
continuez à être prudent
sur les photos il me semble que Damien a perdu du poids
bises à tous
jacky
Merci Jacky. Damien a en effet perdu environ 6 kg. Et pour la Croatie, il vaut mieux l’éviter à vélo 😉
Bonjour, de Dominique Annie
De Villeneuve -Loubet, merci pour le récit et recevez tous nos encouragement, bisous aux enfants
Dominique Annie
Merci Dominique et Annie